*Informations reprises sur le site du GAMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS, 2008) définit les mutilations génitales féminines (MGF) comme étant toutes les interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins pratiquée à des fins non thérapeutiques.

Raisons qui soutiennent la pratique :
Plusieurs raisons sont invoquées par les populations concernées pour justifier ces pratiques, et maintes combinaisons sont possibles. Les raisons habituellement citée diffèrent selon les pays et les ethnies, mais aussi au sein d’une même ethnie, selon l’âge ou le sexe (Gillette-Frenoy 1992).

– Le respect de la coutume ou de la tradition.
– La cohésion sociale, l’intégration sociale 
– Le mariage 
– La virginité, la chasteté, la fidélité La fécondité 
– La séduction, la beauté
– La pureté, la propreté 
– La religion

QUI PRATIQUE L’EXCISION ET À QUEL ÂGE ?
Dans les pays d’origine, les MGF sont pratiquées par des vieilles femmes, des accoucheuses traditionnelles ou des barbiers, parfois par des médecins ou sages-femmes dans une formation sanitaire bien que cela soit interdit par l’OMS.
Dans les pays occidentaux qui accueillent des communautés originaires de ces pays, des fillettes en sont encore victimes. Les familles font appel à une exciseuse expatriée ou envoient leur fille en vacances au pays pour qu’elle subisse l’excision.

Les mutilations sont pratiquées généralement entre 4 ans et 14 ans, mais elles peuvent être aussi réalisées à quelques mois de vie ou juste avant le mariage. On observe ces dernières années un abaissement de l’âge de l’excision. Une des raisons est de cacher la
pratique par les autorités comme beaucoup de pays ont légiféré contre les MGF. L’enfant est alors trop petite pour fuir l’excision ou pour porter plainte.